En 1889, Robert Louis Stevenson (1850 – 1894) décide de finir ses jours aux îles Samoa.
Il y décèdera à l’âge de 44 ans. Il y est d’ailleurs enterré selon son désir face à la mer au sommet du mont Vaea surplombant Vailima. Et lors de ses obsèques, quatre cents Samoans se relaient pour porter son cercueil au sommet du mont Vaea.
Il avait enfin trouvé son « Ile au trésor » (!), alors qu’il avait écrit son roman d’aventure, en 1883, sans avoir quitté son Ecosse natale…
En 1890, il s’installe donc à Vailima, village situé à quatre kilomètres de Apia, la capitale des Samoa. Il achète une parcelle de jungle de 1,6 kilomètre carré et poursuit là son oeuvre littéraire.
Mais il s’investit aussi dans la vie de ses nouveaux compatriotes. A l’occasion, il prend même fait et cause pour eux comme par exemple lors d’une guerre civile en 1893 contre l’impérialisme allemand. Pleins de gratitude, les indigènes bâtissent en son honneur une route menant à sa plantation.
Il devient même un chef de tribu, appelé respectueusement Tusitala (« le conteur d’histoires ») par ses membres.
Quel rapport avec babgeo seriez-vous tenté de dire ? Juste que, quand nous publierons nos billets, par défaut, ils seront collectifs. Mais certains seront écrits soit par l’un , soit par l’autre…
Dorénavant, ceux écrits par Geo seront donc identifiés par la signature « Tusitala », car Tusitala veut dire « storyteller » (« conteur » en bas-breton) et qu’il paraît que ça ressemble bien à Geo de raconter des histoires !
Bab réfléchit encore à sa signature.
Lors de notre passage en Océanie, nous passerons bien sûr aux îles Samoa, bien qu’il n’y ait pas d’Alliance française.
Juste pour le plaisir de lire l’épitaphe sur sa tombe : les premiers vers de son poème Requiem, composé à Hyères en 1884.
Cela dit, je n’inscrirai pas le même texte sur ma tombe, j’ai choisi l’incinération…
Tusitala
(article rédigé avec l’aide précieuse de Wikipedia : texte et illustrations)