XIIIème siècle : Rutebeuf (révélé par la chanson « pauvre Rutebeuf » de Léo Ferré)
XIVème siècle : Eustache Deschamps, appelé parfois Eustache Morel (à cause de son teint basané ; littéralement Morel signifie brun/noir comme un Maure ; le racisme ne daterait donc pas d’aujourd’hui)
XVème siècle : François Villon (parce que Pompidou a écrit « Villon a peu écrit et encore y a-t-il dans son œuvre beaucoup de vers inutiles » et que François Villon lui a répondu en publiant la Ballade des pendus parce qu’il n’avait pas lu la deuxième partie de la phrase de Pompidou : « Mais les quelques centaines de vers qui comptent (et que j’ai essayé de citer intégralement) suffisent à faire de lui l’un des grands parmi les grands, avant et avec Baudelaire, celui qui a su le mieux parler de la mort « )
XVIème siècle : Joachim du Bellay (parce qu’il était un ami d’Ulysse qui était heureux d’avoir fait de beaux voyages, parce que Ridan de son vrai nom Nadir l’a chanté et parce qu’il est né dans le Maine-et-Loire où je n’ai jamais été)
XVIIème siècle : Jean Racine (parce que j’habite dans sa rue, qu’avec lui Alexandre est grand, et parce qu’il a inventé le vaccin en se mithridatisant ; Victor Hugo a déclaré parce qu’il n’était pas choisi : « Le coup passa si près »)
XVIIIème : Voltaire (pour l’affaire qui lasse, parce qu’il a été assis sur un siège en marbre par Houdon, parce qu’il était tout de même Candide, voire Ingénu et qu’il a publié le « Dictionnaire philosophique portatif », pratique en voyage)
XIXème siècle : le cubain José Martí (juste pour montrer que je suis bilingue)
XXème siècle : Georges Brassens (parce qu’on n’oublie jamais le premier poète qu’on a tenu dans ses bras)
XXIème : Grand corps malade (par solidarité avec les anciens sportifs de haut niveau infirmes poètes… comme moi)
Tusitala