Déboussolés ?

 « Quand vous n’écrivez pas, on est déboussolés… » nous disaient des amies récemment !

Voilà donc l’objet pour vous aider :

Salvador Dalí ne s’y est pas trompé en appelant la gare de Perpignan « El centre del món » (en français : « Le centre du monde).

Une expérience captivante à tenter : regardez la boussole, tournez à gauche, à droite, vite (ou lentement si vous avez une canne), arrêtez-vous et regardez à nouveau la boussole. Vous ne remarquez rien ? Le nord, le sud, l’est et l’ouest sont toujours à la même place.

Wikipedia semble émettre un doute : « Sur une boussole ou sur un plan, on trouve généralement quatre points cardinaux : « nord, sud, est et ouest ». Généralement, parce que des fois on trouve SSE, NNO… Je vous laisse trouver ce que ça paut vouloir dire. A vous de bosser un peu (c’est pas la fête à NN ici). L’ordre à son importance : 1 – ne pas perdre le nord, 2 – avoir son sudoku, « 3 – il se lève à l’est, 4 – il se couche à l’ouest. Qui ? Mettez des lunettes de soleil et continuez. Expérience captivante, oi ? (« Is’n it » en anglais). Cela dit, tous les chemins mènent au rhum !

Maintenant, un peu de culture et beaucoup de coïncidences qui expliquent pourquoi je signe Tusitala.

Il était une fois… C’est une formule qui nous donne envie de lire la suite depuis tout petit. Indispensable après le mot « culture ». D’ailleurs, c’est aussi pour ça que les grands disent au petits : « La culture, c’est comme la confiture »…

Donc, il était une fois (c’était aussi un bon moyen de nous faire apprendre des dates qu’on a oubliées depuis) (oui, « ées » parce qu’il est placé avant (j’ai fait maths deuxième langue, fermez la parenthèse, merci, je fatigue… il était une fois un Monsieur qui s’appelait Jean-François de La Pérouse (1741 – 1788).

La Boussole était le nom du bateau avec lequel il entreprit son expédition autour du monde en 1785. Il était accompagné de l’Astrolabe, une autre frégate commandée par Paul Fleuriot de Langle (1744 – 1787).

A bâbord, c’est la Boussole, à tribord c’est l’Astrolabe.

L’un était né à Albi et l’autre, à Quemper-Guézennec dans les Côtes d’Armor (à 124 km de Saint-Malo, on s’est rapprochés en même temps que de Nantes).

Tous deux étaient issus de la Marine Royale, mais si La Pérouse a choisi son ami Fleuriot de Langle, c’est parce que seul lui, le brillant mathématicien, astronome, ayant participé à de nombreux ouvrages scientifiques, pouvait dialoguer avec les scientifiques embarqués.

En 1787, deux ans après le départ, les deux hommes se réjouissent de la réussite de l’expédition et décident de rentrer.

Mais subitement l’affaire tourne au drame. Le 11 décembre, Fleuriot de Langle accoste sur l’île de Maouna. Une incroyable confusion se déroule amenant les indigènes, se croyant agressés, à lancer des pierres. Wikipedia nous raconte : « Fleuriot de Langle refusa de tirer sur les indigènes, car la mission devait rester pacifique sur ordre du roi. Il reçut une pierre sur la tête, et tomba à l’eau. Dès lors, une véritable bataille commença entre l’équipage et ses agresseurs. Onze marins furent tués sur place, vingt furent blessés et Fleuriot de Langle fut achevé à coups de massue. »

Un malheur n’arrive jamais seul, dit-on ? Jean-François de La Pérouse continue le chemin du retour vers le Pacifique sud quand, le 26 janvier 1788, il est pris dans un cyclone… La Boussole se brise et il meurt dans le drame…

Subséquemment, ils sont morts tous les deux.

La suite ? En 1826, Jules Dumont d’Urville, est chargé d’une double mission : arpenter la Nouvelle-Zélande et les îles environnantes, et retrouver le lieu de naufrage de La Pérouse. Double succès ! Les objets recueillis prouvent qu’il s’agit bien de La Boussole. Depuis l’Astrolabe a également été retrouvé et identifié.

Thalassa, dans un reportage intitulé « L’expédition La Pérouse : Au-delà d’un naufrage » nous raconte comment des scientifiques ont la preuve qu’il a survécu au naufrage…

Vous voulez une chute qui n’a rien à voir ? takalireTusitalabillet6

J’avais promis un peu de culture et beaucoup de coïncidences qui expliquent pourquoi je signe Tusitala et vous ne les avez pas ? C’est parce que ce n’est pas fini.

===X===

Exam : Quel est l’âge du capitaine ? (130,2 ans). Vous avez bon si vous avez arrondi à 129). Pourquoi ? Vous le saurez bientôt…

===X===

Cours d’othographe :

– le COD est un complément d’objet direct qui peut être placé avant

– les frégates ne sont pas que des vieilles bagnoles

– subséquemment : « en conséquence » en vieux françois de gens d’armes

– Côtes d’Armor : anciennement Côtes-du-Nord, donc en Bretagne

– Nantes : port négrier français (avant ; plus maintenant, car les nègres peuvent y écrire des livres signés par des blancs) et breton. Je sais, il y a débat sur le caractère breton (têtu) (plaie au nasme, je vis avec une bretonne bien que catalan têtu (même plé o nasm)… il y a donc débat, disais-je (pardon, écrivais-je), entre des gens, même moyennement cultivés, qui disent que c’est en Bretagne et d’autres que ça se situe en Pays de Loire. C’est balot ! (c’est aussi un mot breton, « forme mutée du « p » vers le « b » par adoucissement », d’après Wiktionnaire, trublion orthographique du groupe Wikipedia). Je vais moi-même raconter notre Tour du monde sur Wikivoyage. La première étape sera Haïti et j’ai déjà écrit tout le texte. Vous n’êtes pas sûrs des informations de Wikipedia ? Réponse bientôt

– plaie au nasme ou plé o nasm, faute grave mais parfaitement tolérées sur sms ou pire twitter

Alors, vous ne savez toujours pas pourquoi je signe Tusitala ? C’est parce que ce n’est toujours pas fini. Alors ça finit quand ? Quand je me tais…

Et quand j’écris ? C’est pareil. La preuve…

Et voilà pourquoi votre fille est muette